The Last Legend Of Zelda

Seulement, le feu ne pouvait se trouver en grande quantité qu’en un seul endroit en Hyrule : le volcan du Péril, qui pouvait entrer en éruption à tout moment. Link prit alors le chemin de celui-ci, si haut qu’il était visible depuis la Citadelle.

Alors qu’il venait de sortir de la capitale, une nuée de sangliers chevauchés par des Orcs surgirent de nulle part, et attaquèrent la cité. Malheureusement, il ne pouvait rien faire contre cette scène tragique : les ennemis étaient trop nombreux, au point que si une personne les approchait, il aurait bien beau être l’élu des Déesses, il serait tué en quelques secondes. Link choisit de fuir, le cœur rempli de tristesse. Il ne pouvait pas lutter contre l’invasion de la capitale de sa patrie. Pendant ce temps, la cité avait été progressivement conquise. Les troupes militaires qui patrouillaient en ville n’avaient pas été suffisamment armées et nombreuses pour contrer l’attaque surprise. Un Orc déclara à son supérieur qu’il avait vu un homme en tenue verte fuir vers l’Ouest : son chef lui ordonna de l’ignorer.

Triste et colérique, Link arriva au village Cocorico, fondé au pied du mont du Péril il y a bien longtemps par les Sheikahs, serviteurs de la Sainte Famille Royale.

« - Halte ! Je vous demande de décliner votre identité, ordonnèrent deux soldats, arrêtant le héros.

- Mon nom est Link, berger toalien, mais ce n’est pas le moment ! La Citadelle d’Hyrule est attaquée par moult troupes ennemies ! S’exclama-t-il.

- Haha. Nous ne ferons pas avoir. Cette technique a déjà été utilisé moult fois pour détourner notre attention, laissant une chance à l’intrus de pénétrer.

- Mais nous disons la vérité ! Protesta Navi. Ceux qui remettent tout en cause ont un esprit trop étroit ! »

Une explosion énorme retentit dans tout Hyrule. La capitale entière avait été détruite, célébrant la victoire des envahisseurs. Les citadins avaient bien sûr été emmenés en dehors de la ville avant la mise à feu de la bombe. Des dizaines d’années de travail avaient étaient anéanties en un instant.
La stupéfaction, le désespoir, la tristesse et l’incompréhension pouvaient se lire sur le visage de tous les Hyliens. Les habitants de la Citadelle avaient vu la dévastation de leur maison, de leur ville sous leurs yeux, impuissants. Les uns pleuraient, les autres protestaient, mais les Orcs, sourds, les emmenèrent vers leur prison. Leur chef ordonna à d’autres troupes de passer à la nouvelle cible, le château d’Hyrule. Celui-ci ne fut pas détruit, mais servit de QG aux conquérants d’Hyrule, après l’enlèvement de leurs anciens occupants : la Sainte Famille Royale.

Cet évènement n’avaient fait qu’alimenter la colère du peuple contre les Orcs. Les habitants des villages pas encore soumis au joug de l’ennemi étaient déterminés à résister jusqu’à la fin. L’émotion était encore si grande pour les gardes de Cocorico qu’ils ne dirent rien à Link qui leur avait annoncé la terrible vérité, qu’ils lui firent signe d’entrer dans le village, ne pouvant dire mot.

Link, déterminé à immoler le chef des Orcs au plus vite, afin de limiter les dégâts et de libérer les prisonniers, prit sans attendre le chemin de la montagne du Péril. Cependant, une grande et dure pierre bloquait le passage, à la porte Nord de Cocorico. Selon un villageois, il était tombé à la suite à une éruption du mont du Péril, et on ne pouvait ni le détruire ni le déplacer. Seul un légendaire bracelet de la force permettrait à celui qui le porte de soulever un tel rocher. Cependant, personne ne l’a vu depuis tant d’années.

Il décida donc de partir à la recherche de ce bracelet, dont on n’était même pas sûr de son existence. Il interrogea les villageois et fouilla Cocorico, sans succès. Il continua sa quête dans le cimetière à l’arrière du village. Il commença par la cabane du défunt fossoyeur Igor. Sur son bureau, son journal intime était ouvert. Link la lit, espérant trouver un indice.

« Dimanche 21 octobre 1458

Je trouvai un bracelet aux motifs étranges par terre, à l’entrée de mon cimetière. Je le pris, et le mis, par curiosité. J’ai eu l’impression que ma force avait été décuplée. Mais, n’ayant pas besoin de tout cela, je voulus l’enlever, puis la montrer aux villageois. Mais, malgré ma force, je n’ai pas pu enlever le bracelet. Comment cela se fait-il ? Pourquoi ne puis-je pas l’enlever ? En tous cas je ferai comme si je ne l’avais pas trouvé, puisque je ne peux pas le rendre à son possesseur. »

Et il remarqua une note, posée sur la page suivante du journal. On pouvait y lire : « Toi, le petit curieux qui lit ce journal, viens dans ma tombe. Et peut-être auras-tu droit à mon précieux trésor. Je t’attends. Igor »

« - Les personnes, une fois mortes, ne peuvent rien faire, affirma Navi. Les esprits, fantômes, ca n’existe pas. Personne n’en a jamais vu.

- Est-ce parce que personne n’a vu une chose qu’elle n’existe pas ? Les esprits existent, sinon Igor n’aurait pas laissé une note pareille. Il était fossoyeur : c’est pour ca qu’il les a vus, et sait leur existence. Répondit Link. »

Il chercha le tombeau du défunt fossoyeur et déplaça la pierre tombale. Un trou qui semblait sans fin se dévoila, mais une faible lumière émanait de son fond. Habitué à ce genre de situations, il n’hésita pas à sauter. Il atterrit en douceur, sous l’action d’une magie à la source inconnue. Il était maintenant dans une grotte à l’apparence si naturelle, mais en même temps, elle paraissait hantée, et éclairée d’on ne sait quelle façon… Igor lui adressa la parole.

« Je t’attendais depuis longtemps, le petit curieux qui a lu mon journal intime ! On fait la course ? Si tu arrives en premier, je te donnerai le trésor, mais sinon, tu devras partir du monde des morts. »

Link accepta le défi, qui était à sa taille : son adversaire se déplaçait plus vite, puisqu’il flottait. Il enchaîna les roulades, tout en se méfiant des flammes bleues qu’Igor lui lançaient : malgré sa vigilance, il toucha une flamme, qui lui fit perdre du temps et de l’énergie. Il décida d’arrêter les roulades, trop risquées, mais plutôt de courir le plus vite qu’il pouvait. Lorsqu’il rattrapa enfin son concurrent, il était à bout de souffles. Il continua tout de même de courir, moins vite. L’arrivée approchait, et le fossoyeur avait quelques petites secondes d’avance sur le héros, lorsqu’il découvrit un raccourci, qu’Igor ne pouvait prendre. A nouveau motivé, il le prit en fonçant, et atteint l’arrivée.

« - Félicitations ! Un gars comme toi mérite cette récompense, surtout quand il doit sauver le pays. Tu ressembles étrangement au Héros du Temps, qui sauva jadis les Terres d’Hyrule. Enfin, trêves de paroles, je te donne ce bracelet, que j’ai pu enlever après la mort. Et ne révèle pas la réelle existence des esprits, sinon tu sais ce qui t’arrivera… De toute façon, je vais bloquer l’accès à ce monde. »

Le héros réapparut devant la tombe d’Igor, refermée, avec le Bracelet de la Force. Navi, qui était restée muette jusque-là, dit à Link :

« - Tu avais raison, les esprits existent… Mais qu’en penser ? D’autres choses imaginaires qu’on n’a pas vues existent-elles ? Bah, de toute façon, on a pas le droit de le dire, alors… »

Link retourna au village, et s’apprêta à soulever la pierre, quand un villageois, Michel, l’interpella.

« - Inutile d’essayer, jeune homme. Tu as beau être fort, rien ni personne ne peut soulever ce rocher. Tu te feras mal, et c’est tout ce que tu pourras faire… mais tu as le bracelet de la force ! Qui était perdu depuis tant d’années ! Comment l’as-tu trouvé ? »

Sans répondre, il souleva ce rocher, et le posa un peu plus loin. Les habitants le remercièrent, lui demandèrent comment il avait fait. Michel leur dit qu’il avait retrouvé le bracelet de force. Les villageois l’interrogèrent alors sur le lieu où il l’avait trouvé.

« - Tu ne le sais plus ? Mais c’est impossible ! Tu viens de le retrouver, alors dis-nous ! Assouvis notre curiosité !

- Vous… Vous ne devez pas le savoir », dit-il en guise de réponse, non sans gêne. Les habitants de Cocorico étaient surpris de sa réponse, mais devant son embarras, ils n’insistèrent pas, et lui recommandèrent de rester prudent sur la route du mont du Péril. Le gérant du bazar lui offrit un arc et un carquois rempli de 30 flèches, pour le remercier.

Maintenant, rien ni personne ne pouvait l’empêcher d’atteindre le sommet du mont du Péril, où il espérait trouver le diamant du Feu. Seuls quelques ennemis, des araignées-crabes sauteurs, gênaient le passage. Trois coups d’épée suffisaient pour les éliminer. Cependant, à mi-chemin entre le sommet et Cocorico, un ennemi beaucoup plus puissant se présenta pour barrer la route à notre héros : Darknut Magnus.

Celui-ci portait non seulement une épaisse armure métallique, mais une grande et lourde épée, assurément plus forte que celle de Link, forgée à Toal. De plus, le héros ne possédait pas de bouclier, tandis que son adversaire en était équipé.

« Je ne te laisserai pas passer, soi-disant héros. Tu ne peux rien face à la puissance de mon chef. Je suis un des épéistes les plus forts de mon armée. Tu ferais mieux de rebrousser chemin ! » Dit-il sans nommer ce dernier. Il engagea donc le combat, qui s’annonçait très difficile : non seulement les équipements étaient inégaux mais le duel se déroulait sur un chemin montagneux étroit, avec le risque de tomber dans le ravin fatal.
Link essaya de sauter derrière l’ennemi. Mais cette tentative risquée fut vaine : avant qu’il ne puisse donner un seul coup d’épée, le Darknut se retourna, et frappa le héros sans attendre. Cependant, l’adversaire se trouvait dans une mauvaise position : Link était devant lui et le ravin derrière. L’elfe vert enchaîna alors les coups d’épée, et donna un coup d’épée aux pieds du Darknut lorsqu’il se tenait au bord de l’abîme. Il tomba en criant :

« Tu n’as pas le droit de gagner ainsi ! Nous nous reverrons !!! »

« Est-il mort ? Me reverra-t-il ? » Se demanda Link. Navi lui assura qu’une telle chute était fatale, et qu’on ne pouvait s’en sortir vivant… Pourtant, Link n’en était pas si sûr. Le chef des Orcs, qu’il avait déjà combattu sur le Pont d’Ordinn, en est bien tombé, mais en est revenu vivant. Il espérait ne pas revoir le Darknut de sitôt, en tous cas pas avant qu’il obtienne le bouclier !

Plus il montait, plus la température augmentait, et plus les plantes se raréfiaient. La fatigue et la soif le gagnaient : il avait déjà effectué les trois quarts de son trajet. Il s’arrêta alors à l’ombre, et but tout ce qu’il restait dans sa gourde. Mais, alors qu’il s’apprêtait à repartir, il aperçut une porte.

« Une porte dans un tel endroit ? dit Link, en s’approchant. Et celle-ci n’a pas de poignet… Comment l’ouvrir ? »

Il remarqua alors un œil au-dessus, en pierre, et immobile. C’était donc un interrupteur, et pour l’actionner, le héros lui tira une flèche. L’issue se déverrouilla, laissant la voie libre… mais immédiatement, des Gorons accoururent pour bloquer le passage, prêts à attaquer. Mais, lorsqu’ils se rendirent compte que l’inconnu était seul et qu’il ne ressemblait pas à un Orc, ils s’excusèrent de la méprise et le laissèrent entrer dans le Village Goron, immense grotte communicant avec de nombreuses galeries, qui pouvaient être des maisons, boutiques, ou encore réserve.

Darunia l’accueillit en son bureau, à l’étage le plus bas, où se trouvait également la place centrale. Après l’avoir salué, il demanda la raison de la visite de ce berger toalien.

« - La Sainte Famille Royale m’a chargé de retrouver les trois Diamants, nécessaires pour obtenir l’épée légendaire Excalibur. Ils m’ont reconnu comme l’élu des Déesses.

- Oui, je vois. En temps de guerrrre, un élu est toujours apparru pour vaincrre le Mal, dit-il, calme et imperturbable. Toal et la capitale ont été conquis. Et l’élu doit vaincrre l’auteurr de ces imparrdonnables crimes. Mais est-ce bien vous ? Enfin, peu importe. Nous avons placé le Diamant du Feu au fond de nos anciennes Mines, dangerreux, pour nous assurrerr que seul le Héros peut le rrécupérrerr. Mais, depuis, le volcan est entré en activité, et les Mines ont été inondées de lave, ce qui rrend encore plus pérrilleux l’accès jusqu’au Diamant. De plus, à cause d’érruptions rrécentes, des ouverturres se sont crréés. Elles ont pu être emprruntées par des monstrres, désirreux de subtiliser le Diamant avant votrre venue.

- Mais il se peut alors que la pierre ne soit plus dans les Mines ?

- Impossible. La pièce où se trrouve le Diamant a été soigneusement ferrmée à clé. La voici. Mais, avant que vous entrriez dans les Mines, je vous offrre la Tunique Gorron. Si vous la portez, vous résisterez mieux à la chaleur. Mais dites-moi, vous n’avez pas non plus de bouclierr ? En voici un. Nous l’avons forrgé nous-mêmes, en utilisant le métal que nous avons nous-mêmes extraits d’une autre mine de la rrégion. La qualité et la rrésistance aux flammes est garrantie.

- Eh bien, merci pour tout cela ! J’en avais grand besoin !

- Nous n’avons fait que notre devoirr : serrvirr l’élu des Déesses, si c’est vous. Prrouvez que vous l’êtes, en récupérrant le Diamant du Feu ! Que les Déesses soient avec vous. »

La galerie était encore plus inondée que ce qu’il s’imaginait. Heureusement, une pierre aux propriétés mystérieuses flottait devant lui. Il monta, sans se douter que la pierre se déplacerait d’elle-même…
La traversée fut sans encombre, jusqu’à ce que des ennemis apparaissent : des poissons, résistant à la lave, qui lui crachait des boules en fusion ! Link fut blessé par un projectile, il brandit alors son bouclier pour les éviter, et se souvint qu’il pouvait les leur renvoyer en leur donnant un coup de bouclier. Il allait s’évanouir, comme il n’arrêtait pas de se tourner pour se protéger, lorsque la pierre s’arrêta près d’une rive, puis commença à couler. Le héros put échapper à la mort de justesse, en sautant une seconde avant que la pierre ne sombre, tout en ayant le tournis !

La chambre suivante ne comportait pas trop d’ennemis, qui furent vaincus en un rien de temps. Pourtant un problème persistait : comment aller à la pièce suivante ? En effet, aucune issue n’était visible. Link frappa les murs de coups de poing, pour voir si un endroit sonnait creux. C’était le cas, une porte était sans doute cachée par une paroi de pierre ! Mais comment la détruire ? Il ne possédait pas de bombe… Et la chambre était vide… si on ne prenait pas en compte les grosses pierres, qui cachaient une chou-bombe ! Link n’eut pas de mal à la soulever, grâce au Bracelet de Force. Il la déposa auprès de la paroi, qui dévoila une porte.

« - Vous avez bien été chanceux pour venir jusqu’ici. Mais votre chemin s’arrête ! Annonça le grand Magecien, qui semblait être le chef des nombreux Magiciens du Feu, présents dans la même pièce.

- On me l’a déjà dit maintes fois, et ca n’a jamais été vrai ! » Répondit Link, comme si l’esprit du Héros du Temps l’avait habité un instant.

Ainsi, le combat commença. Le Magecien attaqua tout d’abord par un double cercle de feu, qu’il évita en sautant. Comme l’ennemi volait, il tira une flèche, sûr de l’atteindre, mais il évita le projectile, en le bloquant avec son sceptre magique. Il déduit donc qu’il fallait l’attaquer lorsqu’il jetait un sort. Le semi-boss, tellement concentré pour réussir son sort, ne put éviter l’attaque, et tomba. Réveillé par les coups d’épée que Link assena, il tenta de se relever puis de décoller. Le héros commença à le mitrailler pour l’en empêcher, mais, touché par une attaque d’un Magicien, il ne put toucher la cible. Tout en évitant les attaques, et en supportant la douleur, il parvint à battre tous les Magiciens, non sans rater quelques tirs. Mais désormais le Magecien était à sa merci. Il se hasarda à lancer une attaque, mais la flèche qui le toucha l’arrêta net.

Un assez grand coffre, qui semblait illuminé de l’intérieur, apparut alors, à la place du corps du Magecien. Il contenait une lanterne, que le héros s’empressa d’éteindre : son niveau d’huile était au plus bas.

A sa grande surprise, aucun ennemi ne se trouvait dans la pièce suivante. Seuls quatre candélabres étaient posés au centre de la pièce, un peu en hauteur, et bien sûr des pierres gisaient par-ci par-là. L’issue vers la salle d’après, qui n’était autre que celle du boss, était fermée à clé. Link déduit qu’il fallait allumer les bougeoirs pour que le coffre se dévoile. Il se pressa donc d’en allumer une, puis deux, avec sa lanterne. A ce moment, quatre groupes de 10 Bokoblins apparurent, des quatre côtés de la pièce. Sans hésiter, Link fonça sur l’un d’eux, en agitant énergétiquement l’épée, et enchaîna avec le deuxième groupe. Cependant, les Bokoblins restants vinrent se mêler au combat. Cette fois, une attaque circulaire n’ayant pas suffi à les vaincre, Link ne put éviter quelques blessures pendant ce long combat.

Aucun vase ne se trouvait aux alentours. Alors, sans chercher les cœurs plus longtemps, il se mit à scruter la pièce, à la recherche d’un indice pour obtenir la grande clé. Il trouva alors sur le sol des flèches à peine visibles reliant les candélabres. Il fallait sans doute les allumer en suivant ces marques. Mais, alors qu’il avait allumé une des quatre bougies, sa lanterne fut à court d’huile. Link décida alors d’utiliser ses flèches pour allumer les trois autres bougies : il se plaça face à la bougie à allumer, derrière celle allumée. Il décocha une flèche, qui, ardent, frôla la mèche de la deuxième bougie et l’enflamma. Il répéta l’opération pour les deux autres, ce qui eut pour effet non souhaité et gênant de vider son carquois ! Le coffre renfermant la grande clé se révéla, permettant aux héros d’accéder à l’ultime chambre des Mines.

Cependant, Navi lui conseilla de ne pas affronter le boss immédiatement : il ne lui restait plus qu’un cœur d’énergie vitale, et aucune flèche. Malgré sa fatigue, il souleva toutes les pierres de la chambre, qui ne révélèrent que des rubis. Il prit alors les deux flèches qu’il avait tirées. L’une d’entre elles se réduisit en cendres entre ses mains… Il n’en restait qu’une, à peine solide ! Ainsi, il dut continuer, avec une faible chance de revenir vivant…

Un Magecien encore plus grand que celui de tout à l’heure apparut.

« - Vous avez bien été chanceux pour venir jusqu’ici. Mais votre chemin s’arrête ! » Annonça l’Archi-Magecien. Ses paroles étaient les mêmes que ceux du Magecien. Mais celles-ci étaient peut-être vraies…

Il commença comme l’autre Magecien, une attaque circulaire… mais beaucoup plus puissante, et avec des flammes plus hautes. Il ne put l’esquiver, surpris par la hauteur des flammes, mais aussi leur rapidité. Cette erreur fut fatale à Link. Il allait tomber, inerte, sur le sol chaud des Mines Goron, lorsqu’une fée lui sauva la vie. Elle remplit l’énergie vitale au maximum. Le héros put apercevoir pendant un seul instant celle qui l’avait sauvée.

« - Navi ! Tu t’es sacrifiée pour moi ? NAVI ! s’écria-t-il.

- Non, c’était une autre fée. Je ne sais pas d’où elle vient… peut-être en avais-tu une sur toi, dans un flacon ?

- Ah oui, j’en avais capturée une, hier, mais je l’avais oubliée. J’étais tellement fatigué à mon retour chez moi, que je suis tombé sur le lit. Je voulais en parler à Moï, le lendemain, mais c’est le jour où le village a été attaqué…

- ATTENTION ! »

Grâce à Navi, il put éviter une attaque surpuissante que l’Archi-Magecien avait pris le temps de préparer pendant ce dialogue. Link se pressa de trouver une solution pour battre ce boss, puisqu’il n’avait plus maintenant qu’une seule flèche, et, s’il l’utilisait mal, il n’aurait plus aucune chance de s’en sortir. Et pourtant, même s’il parvenait à faire chuter le boss, rien ne lui disait qu’il allait pouvoir le battre avant qu’il ne se relève. Il tenta alors le tout pour le tout : tirer une flèche sur la main qui tenait sa baguette magique ! Il décocha la flèche au bon moment, après avoir longuement visé. Il lâcha son sceptre, irrité par la pointe métallique. Link rattrapa le bâton, se souvint de la manière dont l’Archi-Magecien le maniait et envoya une boule flamboyante vers le Boss. Ce dernier, vaincu par sa propre arme, disparut dans une brume noire ainsi que dans un cri d’oiseau. A ce moment, il sentit que le niveau de la lave avait considérablement baissé : le Diamant du feu n’était plus aux mains de l’ennemi !

Lorsque Link le prit, il se mit à briller intensément, et une musique venue de nulle part célébra l’obtention de cet objet. Pour finir, un réceptacle de cœur sortit de la pierre précieuse. Il ramassa son quatrième cœur et entra dans le téléporteur, qui se trouvait à la place du diamant.